Voyage en Périgord 

du 17 au 20 mai 2012

Le long week-end de l'Ascension nous permit de proposer à quarante participants, en majorité amopaliens, quelques facettes du patrimoine périgourdin, particulièrement riche et diversifié.

Départ matinal de Toulouse en car sous un ciel incertain. La première étape nous conduit au château de Fénelon, au seuil du Périgord Noir. Souvent oubliée (à tort) des circuits, cette superbe forteresse, dotée d'un puissant système défensif avec sa triple enceinte, dresse ses huit tours sur une colline boisée au dessus de la Dordogne. Engagée au 12ème siècle, sa construction ne s'achèvera que cinq cents ans plus tard. Anglaise en 1360, elle redevient française en 1375 et propriété des Solignac en1445.

Le futur Archevêque de Cambrai, François de Salignac de la Mothe-Fénelon, dit Fénelon, y naît en 1651. Au 19ème siècle,  les Malleville restaurent cet ensemble qui est inscrit au Patrimoine en 1951. Le propriétaire actuel fût notre guide, soulignant le subtile équilibre de l'édifice qui allie l'élégance de la Renaissance aux attributs de la puissance défensive du Moyen Âge. La visite des appartements fût un véritable voyage dans le temps, chaque pièce étant dédiée aux mobiliers et objets typiques des styles (de Louis XIII à l'Empire) avec une mention particulière pour la chambre de Fénelon, le cabinet de curiosités, la superbe salle d'armes et la spatieuse cuisine. Maints joyaux seraient à citer: la cour d'accès aux appartements et son puits mérovingien, profond de 90 m, la chapelle, les toitures en lauzes,...

Un saut de puce nous permet d'atteindre Sarlat-La Canéda, en fin de matinée.

Ce haut lieu, classé Ville d'Art et d'Histoire, mérite bien qu'André Malraux en ait privilégie la sauvegarde et la restauration, dès 1964. Pas moins de 65 édifices et monuments classés parent le coeur de la cité médiévale qui, en cette veille de Pentecôte, bruisse de l'animation particulière des Journées du Terroir. Artisanat, gastronomie, marché coloré aux senteurs mèlées et pacages improvisés pour les animaux de la ferme se déploient dans les rues et venelles, bordées d'édifices aux riches façades en pierre blonde, agrémentées de jardinières fleuries. Maison des Consuls, Hôtels Plamon et de Malleville, Présidial, Cathédrale Saint-Sacerdos, Lanterne des Morts, demeures à tourelles et clochetons sont autant d'images d'un bonheur simple où traditions et culture sont source d'harmonie et de charme. Deux millions de touristes s'y rendent tout au long de l'année, amoureux des vieilles pierres, gourmets ou curieux. L'absence de cours d'eau mît Sarlat à l'abri des raids vikings;en revanche, la cité connût la domination anglaise, les troubles des conflits (Guerres de Cent Ans et de Religion, Fronde). Leur succéda la prospérité où nobles, marchands et juristes  cotoyaient le milieu clérical, sous l'oeil vigilant de l'évèque et des magistrats du Présidial royal. L'humanisme était la règle, comme permet de le révéler notre longue promenade dans la vieille ville: La Boétie, futur ami de Montaigne, y naît en 1530.

Maison de la Boétie

Jean Tarde, proche de l'évèque, connait Galilée à Florence. Fénelon, précepteur du Dauphin, est ordonné prêtre à Sarlat.

L'architecte sarladais Jean Nouvel fît de l'Eglise Sainte-Marie un marché couvert dont l' immense portail noir, l'ascenseur et le belvédère moderne au sommet du clocher interpèllent le touriste...

En fin d'après-midi, l'atmosphère alourdie par la menace d'un orage nous fît apprécier le site de notre hébergement, une ancienne demeure bourgeoise au centre d'un parc de deux hectares tout à la fois proche du centre historique et source d'un calme réparateur des fatigues du jour.

Tôt "en piste", nous sommes prêts pour un bond dans le préhistoire, omniprésente dans cette vallée de la Vézère, que l'on atteint à Montignac, dominée par une tour, seul vestige d'une forteresse médiévale. On découvre la rivière et le pont au destin mouvementé : brûlé en 1580 par les Protestants, reconstruit puis détruit par une crue en 1620, l'ouvrage actuel fut réalisé peu avant 1789. Eugène Le Roy, auteur de Jacquou le Croquant, est mort à Montignac en 1907.

Nous prenons la route de Lascaux renonçant, faute de temps, à voir le site du Régourdou, fief de l'Homme de Néanderthal.

La visite guidée de Lascaux II -copie 3D de la grotte originale, découverte en 1940 puis  fermée au public en 1963-constitue, à l'évidence, un des moments forts de notre périple en Périgord. La colline boisée qui abrite ce haut lieu de la Préhistoire se situe un peu à l'écart des grandes concentrations en grottes et abris ornés (on en compte 37!) et sites en plein air d'habitats du paléolithique supérieur (encore plus nombreux) mis au jour dans la partie aval de la Vézère.

 Lascaux: c'est d'abord le miracle d'un site; en effet, son bestiaire peint ou gravé a, dans cette structure  karstique du crétacé supérieur, bénéficié pendant près de 200 siècles de la protection d'une couche de marne imperméable. C'est aussi, face à la disparition programmée de ces joyaux,     la réalisation d'une prouesse technique exceptionnelle avec la copie fidèle des deux galeries majeures (Salles des Taureaux et du Diverticule axial) de cette "Chapelle Sixtine de la Préhistoire".

Il serait vain de tenter d'exprimer ici par des mots l'émotion, la fascination mais aussi l'humilité que l'on éprouve face à ce feu d'artifice d'images, de codes, de spiritualité et de génie. Contempler ce chef d'oeuvre est en soi un cadeau! Réussira-t-on, un jour, à identifier les clés qui se cachent derrière chaque scène de cette fresque géante? Nos ancêtres maitrisaient de nombreuses techniques de création de leurs oeuvres pariétales et d'adaptation à la morphologie des lieux. On aimerait s'attarder pour fantasmer sur leur vie et les rites dans ce milieu confiné...

Mais déjà nous reprenons la route en direction de Périgueux et quittons la vallée de la Vézère à Condat, riche d'une importante activité papetière, pour gagner l'autoroute. Les forêts se partagent l'espace avec les plantations de noyers, laissant émerger de ce décor paisible les tourelles et façades de châteaux et manoirs. Vers Saint Antoine d'Auberoche, voici le Périgord Blanc.dont la pierre blanche habille les villages dispersés dans des vallonnements moins marqués.

Sorges, au nord-est de Périgueux, est notre prochaine escale. Cette commune revendique le label de capitale de la truffe. Le déjeuner dans l'Auberge du village nous permet d'apprécier à nouveau la gastronomie locale; il faudra cependant attendre la visite du Musée de la truffe pour en découvrir l'histoire, à défaut d'en savourer le parfum. On y apprend qu'au début du 19ème siècle, M. Montignac réalise un premier semis de glands de chêne truffier sur deux hectares, au hameau de Saleix. Entre 1837 et 1868, plus de 60 hectares sont ensemencés; 25 ans plus tard, 5 à 6 tonnes du "diamant noir" sont produites chaque année!. Cette culture se substitue même au vignoble anéanti par le philloxéra. Sorges, véritable "centre culturel" de la truffe, associe pratique et théorie. Le manuel de trufficulture de Louis Pradel publié en 1914,  demeure une référence incontournable!

Lors de la visite de l'Ecomusée de la Truffe, transféré, début 2010, dans une superbe vieille ferme restaurée -la "Maison des Villages truffiers"-,  on y apprend que la plus connue et la plus appréciée des truffes (celle que déniche le "caveur") -le fameux tuber melanosporum, dite "truffe du Périgord"-, est l'une des 40 espèces identifiées dans le monde!

Une poignée de kilomètres, le long de l'Isle, et nous voici au coeur de Périgueux, sur le territoire des Pétrocores, qui occupèrent d'abord lesescarpements transformés en oppidum. Baptisée Vesunna (Vésone), du nom d'une divinité locale, cette ville de la province d'Aquitaine d'Auguste est une cité gallo-romaine prospère. Avec la pax romana, la ville va peu à peu gagner la bande de terre qui enveloppe le cours tranquille de l'Isle. Nombreux sont les édifices et sites antiques réduits  à l'état de vestiges, dont la Tour de Vésone, partie d'un temple circulaire. La ville s'enferme ensuite derrière de lourds remparts, jalonnés de portes (Tour Mataguerre) pour se protéger des agressions (Alamans, Wisigoths et Francs). Au 10 ème siècle, le Puy Saint-Front se développe autour d'une abbaye édifiée à côté de l'antique cité gallo-romaine. Identifié dès 1182, Périgueux naît en fait, en 1240, de l'union des deux bourgs (la Cité et le Puy Saint-Front) et prend son nom actuel en 1251. L'époque féodale, outre le Château Barrière, voit se renforcer la prospérité et la ferveur populaire autour du tombeau de Saint-Front, objet d'un pélerinage actif, sur les Chemins de Saint-Jacques par la Via Lemovicensis. La visite guidée de la vieille ville ne manque pas de charme: ruelles et venelles bordées de belles façades, demeures aux tours polygonales en angle, hôtels Renaissance aux frontons sculptés,...sans oublier les étals, bien pourvus en spécialités locales; ceci nous rappelle, comme à Sarlat, la richesse du patrimoine gastronomique.

Cathédrale Saint-Front

L'imposante Cathédrale Saint-Front se substitue au 12 ème siècle à une chapelle et à une église primitive, implantées sur la tombe de Saint Front. Périgourdine ou byzantine? L'édifice -la plus grande Eglise du Sud-Ouest- s'inspire des grandes basiliques orientales avec son plan en croix grecque aux branches égales et les dômes de ses coupoles sur pendentifs. Une multitude de clochetons ajourés de péristyles réguliers s'élève jusqu'à l'ogive du grand clocher. La restauration de cet ensemble, vers 1852, est dûe à Abadie auteur du Sacré-Coeur de Montmartre. L'austérité de l'intérieur, avec ses deux travées surmontées de hautes coupoles et d'énormes piliers en forme de croix, contraste avec le faste du retable baroque. Des bâtiments conventuels seul subsiste le cloître,  mi-roman, mi-gothique.

C'est l'heure du retour sur Sarlat et du partage d'un nouveau dîner très convivial.

Notre troisième journée va nous conduire sur les bords de la Dordogne qui développe ses méandres entre d'abruptes falaises de calcaire  jaune contrastant avec les frondaisons sombres des chênaies. Le caractère paisible de cette vallée ne doit pas faire oublier les coups de colère du fleuve: le débit, de 20  m3/s à l'étiage, peut atteindre 2500 m3/s en période de crue, justifiant la racine celte de son nom (Du unna, eau rapide). Sur ses rives, nous découvrons une brochette exceptionnelle de bourgs inscrits au Gotha des "Plus beaux Villages de France", et de Châteaux du Moyen Âge et de la Renaissance, fièrement campés sur leurs éperons rocheux. Toutes ces "vieilles pierres" ont su garder leur authenticité et leur puissance d'évocation.

 Voici d'abord la bastide de Domme qui sera visitée sur le chemin du retour. Au détour  d'un virage, La Roque Gageac accroche ses superbes maisons à la falaise, sous la menace d'éboulements dont le plus récent, en 2010, arracha un pan du plafond du fort troglodythique. L'exposition plein sud dote ce village aquitain d'un microclimat qui habille ses ruelles pentues d'une végétation méditerranéenne et tropicale. Autrefois, fief de pêcheurs et de gabariers, cette cité accueillit les Evèques de Sarlat durant la Guerre de Cent Ans. Au milieu de demeures Renaissance, trône le château de Jean Tarde, ami de Galilée. Un peu plus loin, se dresse l'imposant Château de la Malartrie, ancien centre d'accueil de lépreux.

La traditionnelle promenade en gabare sur la Dordogne, agrémentée de commentaires  imagés et truculents que n'aurait pas désavoués Edmond Rostand, nous rappelle que ce bateau à fond plat servait de lien économique et social entre le Massif Central et Bergerac, Libourne et Bordeaux. Des équipes de tireurs -hommes ou boeufs- sur les chemins de halage, assuraient la remontée des gabares chargées de sel, poisson salé ou blé...en échange des bois livrés aux tonneliers du Bordelais; ce commerce se perpétua, sur l'aval du fleuve, jusqu'en 1950...,c'est-à-dire hier! Cela ne créait assurément pas l'ambiance paisible, partagée à présent au fil de l'eau avec les canoës de vacanciers.

Après cet intermède fluvial, nous reprenons la route  et découvrons un site unique : deux majestueux Châteaux médiévaux se défient à distance depuis des siècles. Rive droite, le Château de Beynac dresse son donjon carré du 12 ème  siècle, 70 mètres au dessus du fleuve et du bourg de Beynac, veillant sur la chapelle et le bourg de Cazenac. Cette baronnie, souvent assaillie, fût prise par Richard Coeur de Lion et Simon de Montfort. Rive  gauche, le Château deCastelnaud, reconstruit

Château de Castelnaud

au 15ème siècle, signale par les catapultes disposées dans sa cour sa richesse en armes issues de la Guerre de Cent Ans. Quittant le fond de la vallée, nous voici rendus au Château des Milandes, de facture Renaissance et gothique, surtout connu pour avoir appartenu à Joséphine Baker. Nous y sommes attendus pour savourer le menu "Joséphine" servi avec bonheur dans l'ancien chai du Château. Le repas est précédé d'une démonstration de rapaces dressés à l'ancienne et de la visite des 14 pièces du Château acquis en 1947  par la célèbre artiste qui y fonde son "Village du Monde, Capitale de la Fraternité".

Le château, dans son écrin de magnolias centenaires, a été construit au 15ème siècle par la famille de Caumont, lassée de sa vie carcérale dans sa citadelle de Castelnaud...L'édifice est harmonieux avec ses trois tours frangées de machicoulis et de merlons, sa toiture pentue avec clochetons, ses pinacles et lucarnes surchargés de volutes et son jardin à la française. A l'intérieur, une belle collection de meubles, de tableaux et de souvenirs personnels évoque le parcours singulier de Joséphine Baker. L'émotion est là, discrète mais tenace: les paillettes du music hall ne doivent pas occulter sa générosité, son courage avéré durant la guerre et son idéal de fraternité universelle, bien mal récompensés par l'ingratitude de son voisinage quand, en mars 1969, son endettement la chasse des Milandes. La gestion du domaine, retrocédée à l'un de ses enfants adoptés, permet de retrouver, durant la visite, l'ambiance de la vie parisienne des années 30 à 60.

Avec la visite des Jardins Suspendus de Marqueyssac, s'ouvre pour nous une nouvelle facette des richesses du patrimoine national dont le Périgord Noir est l'un des fleurons dans l'art topiaire: celle des "Jardins Remarquables de France".  D'autres sites ont aussi reçu ce label, dont les "Jardins de l'Imaginaire" à Terrasson et les "Jardins du Manoir d'Eyrignac" à Salignac. Juché sur son éperon calcaire, le parc de Marqueyssacdéploie sur 22 ha plus de 6 km de promenades ombragées, riches d'un dédale de 150.000 buis centenaires taillés à la main (!)

Parc de Marqueyssac

-en boules ou parallélipipèdes- et d'essences végétales variées. Cabanes en pierre sêche, rotonde, calvaire et rocailles jalonnent les allées au charme romantique, très prisé sous Napoléon III. La proue avancée du parc, avec un à-pic de 130 m, au dessus de la Dordogne, fait face au Château de Castelnaud. Du belvédère, on embrasse l'enfilade des falaises de Beynac; le panorama est exceptionnel. Le Château -demeure d'agrément simple et intimiste de la fin du 18ème siècle- est doté d'une toiture de lauzes, en cours de réfection, d'un poids estimé à 500 tonnes! D'inspiration italienne, ces jardins, commandés par François de Salignac à Porcher, élève de Le Nôtre, ont bénéficié du sens créatif du sarladais Bertrand Vernet. Julien de Cerval, magistrat à Sarlat, de retour d'Italie, héritier des lieux, y assouvit sa passion pour l'art des jardins. La gestion de cet ensemble est fort coûteuse; c'est finalement Kleber Rossillon (arrière petit-fils du créateur de la fameuse image de Bibendum) qui réhabilite ces Jardins à partir de 1997, aidé à l'année par une brigade de 5 jardiniers. La fin de notre herborisation connaît le désagrément d'un orage, accélérant notre départ et nous frustrant au retour vers Sarlat de la visite du bourg de Beynac.

Notre dernière journée nous conduit d'abord au Bugue, carrefour du tourisme estival où convergent Périgords Noir, Blanc et Pourpre. En fait, nous nous rendons directement au Parc à thème du Bournat pour découvrir, sur 7 hectares, "la vie en 1900", d'un village périgourdin reconstitué de façon fidèle. Conçu dès 1901 par les Félibres locaux, ce superbe projet voit le jour en 1992, impulsé par le tenace Paul-Jean Souriau.  En occitan, bournat désigne la ruche; c'est bien ce symbolisme que l'on retrouve dans la devise du Bournat "Per la miau e lo fisson" (par le miel et le dard) : faire passer la douceur avant la colère mais ne pas hésiter à piquer si on (les abeilles) est provoqué... Le pays ne manque pas, en effet, de caractère, tant dans sa culture que  dans ses anciens modes de vie; les propos de notre guide locale, mue en vigoureuse "jeune fermière 1900" sont là pour le prouver. Chacun pût apprécier la rigueur et la justesse des évocations, des gestes et des acteurs qui déroulent, dans des décors de qualité, le film d'une époque si proche dans nos pensées mais si lointaine dans notre quotidien... Travaux des champs, petits artisanats de campagne (parfois disparus), école, loisirs de l'époque: clins d'oeil du temps qui passe où se mêlent sourires et émotion.

Le déjeuner, pris "Chez Paul", le restaurant du Bournat, couronna dans une ambiance "très 1900" notre  matinée : refrains et rengaines du patrimoine interprétés avec talent et facéties en cascade laissaient peu de répit pour apprécier un repas encore une fois  conforme à la réputation du terroir.

Nous voici maintenant sur le chemin du retour avec une dernière étape à Domme, bastide royale bénéficiant comme ses consoeurs de La Roque Gageac ou de Beynac du label "plus beaux villages de France".

Le petit train

Le petit train local nous hisse vers l'éperon rocheux qu'occupe la cité médiévale, créée en 1281 pour repousser les Anglais. Quelques lacets et nous voici franchissant l'imposante Porte des Tours, intégrée dans les remparts, dont les cachots accueillirent les Templiers, arrêtés par le Roi en 1307. La Halle et le Palais du Gouverneur se dressent sur la place centrale. Au dessous de nous se situe une immense grotte, longue de 450 m. qui servit d'abri durant la Guerre de Cent Ans. Le Belvédère de la Barre offre un superbe panorama sur la vallée de la Dordogne; la Promenade des Falaises, le long des remparts, donne accès à la Grand'Rue, bordée d'étals et d'hôtels particuliers Renaissance. La Place de la Rode, tristement connue pour le supplice de la roue, est bordée par la demeure du batteur de monnaie, témoin avec l'Hôtel des Consuls et la Maison de l'Evèque de l'importance de cette cité.Une statue de Jacquou le Croquant, symbole de la mouvance rebelle du Périgord, rappelle que Domme vît naître l'écrivain Eugène Le Roy.

Sur ces images fortes d'un passé chargé d'histoire et de conflits armés, riche d'un très important patrimoine naturel, culturel, architecturalet gastronomique,nous rentrons sur Toulouse, heureux du partage amical de journées chargées d'images fortes, toujours agrémentées des commentaires éclairés de Carine, notre dynamique accompagnatrice, secondée par notre chauffeur Eric qui sût toujours se jouer des difficultés d'un parcours parfois très capricieux.

Texte et photos de Francis Dabosi

La classe en 1900

                                                                                                                                                          


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