"Le temps et le climat"
Le 22 mars 2024 - 20h30
- JOEL COLLADO -
Salle Durante, AUZEVILLE TOLOSANE
Le 22 mars 2024 - 20h30
- JOEL COLLADO -
Salle Durante, AUZEVILLE TOLOSANE
Le 22 mars 2024 - 18h
Maison des associations à Toulouse - 3, place Guy Hersant, Toulouse
18 h : Assemblée générale de la Société toulousaine de philosophie.
18 h 45 : Conférence de Frère Marie Philippe, prêtre dominicain, doctorant.
Depuis le XIXe siècle, la négation de Dieu était indirecte : la pertinence de cette question était refusée. Elle n'indiquait rien sur son objet qu'est Dieu mais elle était révélatrice du conditionnement de son sujet qu'est le croyant. Dans une vision vitaliste, la raison est une ruse de son intérêt vital et Dieu une projection utile mais illusoire. Le problème de la vérité et de sa recherche désintéressée est donc posé. La question même de la philosophie est posée. Face à ce présupposé anthropologique, il s'agit de trouver en quoi l'athéisme philosophique désigne un vrai problème épistémologique tout en relevant que son fondement engendre l'impossibilité d'une recherche rationnelle désintéressée et, par ce biais, peut constituer un signe, celui d'une philosophie en crise.
Le 8 mars 2024 - 18h
Maison des associations à Toulouse - 3, place Guy Hersant, Toulouse
Conférence de M. Christian Savès, Doctorat en Sciences politiques, habilitation à diriger des recherches.
Ancien élève de l’E.N.A. Politologue. Haut fonctionnaire. Activités d’enseignement et de recherche. Ancien directeur des études à l’E.N.A.
Socrate a eu, vraisemblablement le premier, la prémonition du caractère nihiliste de la démocratie : en elle, vérité et politique se trouvent durablement (définitivement ?) dissociées. En effet, la démocratie est, par essence, bref par nature, porteuse d’un relativisme des valeurs ne la prédisposant pas à reconnaître au Juste et au Vrai (ces deux grands idéaux socratiques) une place, une autorité supérieure à toutes les autres valeurs. Ainsi, le statut qu’elle est naturellement disposée à leur reconnaître n’est-il que relatif, contingent… et certainement pas absolu. Au fil du temps, Socrate s’est donc retrouvé dans une opposition frontale et radicale, par rapport à la démocratie athénienne et aux conditions objectives dans lesquelles elle fonctionnait. Pour lui, le Juste et le Vrai étaient des « impératifs catégoriques » (au sens kantien de l’expression) et, à ce titre, ils devaient rester intangibles, non négociables et s’imposer tels quels à la conscience des citoyens. Cette circonstance explique alors le procès qui fut fait à l’homme, un procès dont le véritable mobile est éminemment politique. Il fallait, à tout prix, le réduire au silence, tarir à jamais la parole socratique. La condamnation à mort était un moyen expédient d’y parvenir. A cet égard, le procès qui s’ouvre à Athènes, est moins le procès fait à Socrate, « intuitu personae » que celui que la démocratie athénienne fait à la vérité, dans la sphère politique. Il fonctionne donc comme un révélateur du malaise ambiant et du nihilisme dont était porteuse la démocratie athénienne, déjà confortablement installée dans le déni de réalité. Dans le registre symbolique, avec Socrate, c’est bien la vérité qui est mise à mort, une vérité dont Athènes ne voulait pas ou plus…
Voyage à Chypre, carrefour de culture
en Méditerranée Orientale
Du 19 au 26 Juin 2024
Préinscription ouverte par ordre de reception des courriels auprès de Philippe KALCK :
Chypre...
Télécharger le programme ici (vol, coûts, hôtels...)
Assemblée générale départementale
Le 27 janvier 2024
CHANGEMENT DE LIEU - Auditorium Léonard de Vinci
INSA - 135 avenue de Rangueil - Toulouse
Le programme
10h30 : Assemblée générale départementale
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