Une grande région pour quoi faire ? Quelle identité ?

Quel projet  de territoire ? 

Par Robert Marconis

J.-B. Hiriart-Urruty

Membre AMOPA 31

Près de 70 personnes ont assisté le mercredi 16 novembre à la conférence de Robert Marconis. Il est vrai que le sujet était d’une brûlante actualité puisque la nouvelle région n’a été créée officiellement qu’en début 2016, et que sa dénomination nouvelle (Occitanie) ne datait que de septembre 2016.

Les activités de recherche du conférencier (Professeur émérite à l’université Jean Jaurès de Toulouse) concernent : les mobilités et les transports, la démo-géographie, l’urbanisation et l’urbanisme, les recompositions territorialesIl était donc bien placé pour nous parler du « projet de territoire », des attentes mais aussi des craintes que ce regroupement des deux anciennes régions inspire. Est également apparue clairement, au cours de son exposé, la dualité entre les deux ensembles densifiés que constituent « la métropole en étoile autour de Toulouse » et « le chapelet de villes le long de la Méditerranée » allant de Perpignan à Nîmes.

 

De fait, à l’issue de la conférence, de nombreuses et pertinentes questions ont permis à l’auditoire de mieux cerner où en était le processus de mise en place des organismes de travail, institutions, services,…

 

 

 

region1region2Compte rendu succinct.

Le regroupement des départements en « régions » a été imposé dans les années 1956-1960 par l’État central dans le souci de rationaliser l’action de ses services déconcentrés et de territorialiser son action économique. C’est dans ces cadres souvent dénoncés comme « artificiels », que s’est opérée la décentralisation à partir de 1982, une nouvelle collectivité territoriale, la Région, se voyant alors confier des compétences progressivement élargies jusqu’à la loi (appelée) NotRe.
Des solidarités territoriales (sociales, économiques, administratives … ) se sont ainsi tissées progressivement contribuant à l’affirmation progressive d’ « identités régionales », dont les « systèmes urbains » actuels, identifiés par le CGET (ex-DATAR) illustrent les configurations géographiques. Tel fut le cas en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, dont la fusion a été décidée sans concertation par le législateur en 2015. Quels sont aujourd’hui les atouts et les handicaps de cette grande Région, dotée la même année de deux « métropoles »? Comment concevoir dans ce cadre un projet de développement et d’aménagement cohérent qui prenne en compte sa diversité et les défis de la mondialisation ?
 Ce sont autant de questions qui furent abordées par Robert Marconis.


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