L’Archéosite de Montans

par

David Adelle

Président de l’Archéosite de Montans

 septembre 2009

A l’heure où les collectivités locales acquièrent de nouvelles compétences et deviennent les acteurs principaux de l’aménagement et du développement territorial, l’Archéosite de Montans propose une exposition sur l’évolution du territoire en Tarn et Dadou.

Ce territoire qui se construit aujourd’hui correspond à un espace administratif bien sûr un peu artificiel, mais il recouvre aussi une réalité géographique, historique et humaine. Il s’étend des côteaux du Gaillacois en passant par la vallée du Tarn et ses terrasses jusqu’aux collines mollassiques du Pays de Graulhet et la vallée du Dadou. Ces deux rivières éponymes irriguent un ensemble de paysages d’une grande variété que les hommes au cours des âges n’ont cessé de mettre en valeur et de transformer tout en s’adaptant à leurs spécificités. C’est cette interaction permanente entre l’habitant et son espace qui aujourd’hui encore forme ce cadre de vie particulier attirant chaque année un peu plus de nouveaux venus en Tarn et Dadou.

 De MONTANS à LAUTREC,

ou une belle journée en Pays Tarnais, le 12 septembre 2009.

******

Le groupe devant les couverts de Lautrec (photo : Catherine Vidal)

Afin de prolonger l’été, les vacances  et d’aborder la rentrée  allègrement l’AMOPA 31 nous a  conviés à participer  à  une  sortie en Pays Tarnais.

 Entre Toulouse et Albi , à 5 km à peine  de Gaillac ,nous arrivons à Montans , un petit village qui fut l’un  des plus  grands  centres  de production de  céramiques  et poteries antiques .Situé au sommet d’un  éperon, sa position privilégiée  a favorisé l’occupation humaine  de manière constante  à travers le temps.

 Le caractère antique  du site n’est connu que  depuis le XVIIIe siècle .La découverte  des potiers montanais et de leurs officines  date de 1855.

Ce site au passé archéologique doit sa renommée à la qualité des vases sigillés qu’on y fabriquait au II e siècle avant notre ère.

 En marge de la sortie dans le Lot, organisée le 22 septembre 2007 par Louis GALTIER…

 Autour d’Uxellodunum, dernière bataille majeure de

Jules César en Gaule.

Nous venons de quitter la charmante cité de Martel. Nous voici à proximité de Vayrac, dans la Vallée de la Tourmente, face au célèbre oppidum du Puy d’Issolud dont la carte précise la structure; celui-ci a été définitivement reconnu en avril 2001 comme le site de la bataille d’Uxellodunum, livrée mi 51 av. J.-C. par César contre les Cadurques. Les seuls écrits d’époque relatant ce mémorable siège sont ceux d’Hirtius, dans le 8ème Livre des Commentaires du De Bello Gallico… rédigés 7 ans après !

Replongeons-nous quelques instants dans le passé. Nous sommes en 52 av. J.-C.. Jules César vient de triompher à Alésia ; il pense avoir mis un point final à la Guerre des Gaules et place ses Légions en quartiers d’hiver sur des positions de veille. C’est, en fait, ignorer la nouvelle stratégie des valeureux Gaulois qui, par petits groupes, vont multiplier les fronts pour disperser et affaiblir les Romains.

 

 

         Portail Nord **                                                     Façade Nord **

Par un bel après-midi printanier, 32 membres de la section AMOPA de la Haute-Garonne se sont retrouvés devant le Palais Niel avec Madame Odile Ferrandon pour assurer la visite.

Odile Ferrandon est historienne de l’art et nous avons pu bénéficier plusieurs fois de ses conférences sur Cézanne et sur Toulouse Lautrec et c’est une belle opportunité qu’elle puisse nous guider dans cette visite.

Fronton façade Nord **

Après-midi au Musée Saint Raymond…

L’exposition METROPolis, transport souterrain

et archéologie urbaine à Toulouse (1990-2007)

Cette visite, proposée par Francis DABOSI, a regroupé plus de 40 participants, le 6 février 2008. Madame Evelyne UGAGLIA Conservatrice au Musée Saint Raymond et Commissaire de l’exposition, a personnellement pris en charge notre groupe qui put, de ce fait, bénéficier de commentaires particulièrement riches ; elle a ensuite fort aimablement accepté de nous adresser le texte suivant, dont nous la remercions très vivement.

Archiver avant de détruire

L’urbanisation galopante de notre société oblige les villes à adapter leurs modes de transport - Toulouse s’est, notamment, pourvue d’un métro - pour endiguer les flux migratoires quotidiens de leurs habitants.

Tous les percements du sous-sol de la cité éradiquent à jamais les strates accumulées de son histoire et les vestiges qui ne peuvent être conservés in situ. Afin de garder trace de ces parcelles de mémoire, l’État met en place pour les zones à risque archéologique des conventions de fouilles. Ces fouilles archivent - avec photographies, plans des vestiges, prélèvements des objets - ce qui sera détruit. Pour les travaux du métro des conventions furent ainsi passées entre l’aménageur - Tisséo-SMTC - et les archéologues de l’Afan (association pour les fouilles archéologiques nationales), puis de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives, établissement public créé par la loi de 2001).

Les visites du muséum d’histoire naturelle, le mercredi 4 février 2009.

Nous avions prévu une seule visite, l’après-midi, mais la longue liste de postulants nous a conduit à organiser une autre visite, le matin. Nous ne sommes pas absolument sûrs d’avoir répondu à toutes les demandes, et, si nécessaire, nous sommes prêts à organiser une troisième visite. Si vous êtes intéressés, alertez nous.

Salle Edouard-Filhol (avant travaux)

 Salle Lapeyrouse (avant travaux)

 Après plus de dix ans de fermeture, le muséum dévoile son tout nouveau visage, très séduisant. Les bâtiments de l’ensemble conventuel conservent leur disposition autour du cloître central, devenu le majestueux « grand carré » de ce musée refondé. Nous entrons et découvrons « Gipsy », l’éléphant d’Asie offert par M. PINDER. Il est naturalisé et exposé devant un mur végétal réalisé par Patrick BLANC…il est si authentique qu’on dirait qu’il va parler (…euh, barrir). Au dessus du pachyderme (cela fait plus savant) plane un squelette de « quetzalcoatlus » (on dirait du QUENEAU !), le plus grand reptile volant de plus de douze mètres d’envergure. Tout cela a du panache.

Une journée en pays de Cadours,

samedi 27 septembre 2008

 

Allées Jean-Jaurès, à 8 heures 30, nous étions plus de quarante à nous embarquer dans une unité des transports Gérémie, afin de  gagner le château de Laréole, le joyau « cadoursien ».

Acheté par le Conseil général, en 1985, dans un état lamentable (1), ce château renaissance a connu une seconde naissance (2), au fil de sa restauration, durant 23 ans ; il est maintenant totalement dégagé des arbres qui le masquaient, et l’espace qui l’entoure va permettre de l’orner de jardins à la française.

Sortie sur les pas de Néanderthal, de César, de Charles Martel et de quelques autres.

Samedi matin 22 septembre 2007, nous sommes tous prêts- 55 participants- pour un départ matinal vers le pays lotois de la Dordogne. À deux pas de la Garonne, fidèles à notre point de rassemblement fétiche du théâtre Sorano, nous ne nous posons pas la question de démêler lequel des deux cours d’eau, au confluent girondin, a réellement creusé le dernier sillon vers l’Atlantique. Il faut dire que ce matin-là, nous avons eu quelques frayeurs pendant une bonne demi-heure d’attente. Grâce à la réactivité de notre président René Javelas, secondé par Odette Molinié et par Francis Dabosi, tout s’est résolu au mieux .Notre chauffeur qui s’était trompé de lieu de rendez-vous , a ensuite si bien maîtrisé le parcours, qu’arrivés à Martel, après un arrêt technique à l’aire des Causses prés de Labastide Murat, nous étions  rentrés ˝ dans les clous ˝. Le marché du samedi nous y attendait sous la halle moyenâgeuse devant l’imposante Raymondie où les vicomtes de Turenne faisaient administrer la petite ville et rendre la justice de leurs fiefs ˝autonomes˝ jusque sous Louis XV. De la cité aux 7 tours on n’aperçoit pas la Dordogne et pourtant c’est un de ses gués, connu depuis les temps très antiques, qui explique une succession d’évènements historiques marquants qui se sont déroulés ici au fil des siècles .

AMOPA

Flash d'Information

 

Assemblée Générale AMOPA

Le 17 mai 2025

 Cliquer ici pour télécharger les documents utiles


twitter x


Assemblée Générale AMOPA

Le 17 mai 2025

 Cliquer ici pour télécharger les documents utiles


  twitter x